23 avril 2012

RCA : Un lot d’équipements pour la ligue de basket-ball de Bangui

D’un montant de plus de trois millions de FCFA, il a été réceptionné par le président Hilaire Yapéndéko
Ces équipements sportifs, remis dans l’enceinte du Centre national de basket-ball Martin Ngoko, sont un geste de l’ancien basketteur Guy Maurice Limbio, à l’endroit de la Ligue de basket-ball à Bangui. Ils sont composés entre autres de dix paires de basket-ball, trente paires de chaussettes, quinze ballons, vingt et-deux sifflets, dix gonfleurs, une pompe, sept paires de maillots pour les arbitres, vingt Tee shorts et douze trousses de toilette. On présente Guy Maurice Limbio comme un ancien basketteur qui a évolué dans le club de Hit Trésor et à l’As Zingo. En France, il a joué au sein du club PAU Nord Est (Club affilié avec l'Elan Béarnais) et a également exercé en tant qu’entraineur et arbitre région pendant 5 ans.


© rca-beafrica.com
Le président de la ligue et Guy-Maurice Limbio
Son amour du le basketball, il la raconte comme une histoire de famille. Il a marché sur les traces de son mon père Eloi Limbio alias «Carpentaire» et de son oncle Tekpe Joseph artilleur à 3 points du club Hit Trésor. Conséquence, il était difficile pour lui de ne pas aimer ce sport bien que des tentatives aient été opérées dans d'autres disciplines (Volley, Handball, Tennis de table, football) . L'amour du basketball et ses sensations ont toujours été plus forts, d'où aujourd'hui cette envie d'aider la ligue de basketball de Bangui. confie-t-il. C’est ainsi qu’il a laissé son élan de cœur le pousser à faire un don matériel et financier pour faciliter la reprise du championnat des jeunes basketteurs. Sous forme de partenariat avec le président de la ligue de basket-ball de Bangui, l’accord a été signé pour une durée de deux ans. Il a pour objectif de doter la ligue de matériels (sportif, économique et organisationnel) pour donner une nouvelle impulsion au basketball des jeunes. Un coup de pouce pour permettre à la ligue de devenir indépendante financièrement dans l'organisation de son championnat a expliqué l’ancien basketteur. Pour lui c’est une fierté de contribuer au développement d'un sport qui était et qui est une passion. C’est pourquoi, après des années de réflexion, il a décidé de rendre au basketball ce qu'il lui a donné. Entre ce sport et moi, la relation est fusionnelle voire viscérale. A ce titre, la contribution est devenue une évidence, naturelle, de manière totalement désintéressée, transparente et pour l'amour du jeu.

Quand, on lui parle de l’avenir après cette étape essentielle, il démontre que l'avenir du sport centrafricain passe par l'investissement des entreprises dans le financement des clubs. Pour réussir cette intégration, l'état devrait défiscaliser l'apport financier de ces structures afin de garantir un rapport gagnant-gagnant (L’entreprise par sa représentativité et son image, les clubs par son fonctionnement). Le basketball a nécessairement besoin d'un renouvellement de sa politique de développement pour regagner son public et de sa classe dirigeante pour apporter une nouvelle approche. Il préconise de former touts les intervenant dans la gestion de cette discipline, en particulier, les encadreurs (Coach, arbitre, kiné, médecin du sport). Pour lui, une vraie politique de développement devrait allier éducation à travers le sport.