27 octobre 2009

MALI : LA MAISON DES JEUNES SE SOUVIENT DE MME MAÏGA AMINATA FOFANA

Les finales de la 4è édition du tournoi de basket-ball cadets, dotées du trophée feue Mme Maiga Aminata Fofana dite la Pantha se sont jouées samedi et dimanche à la Maison des jeunes

La compétition était présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang en présence de la marraine, Salamata Maïga, des parents de la défunte, des membres de la fédération et d'une foule nombreuse. "Aujourd'hui est un jour inoubliable pour nous", dira Hamchétou Maïga, capitaine de l'E. N. et fille de la défunte. Sur les tee-shirts et banderoles on pouvait lire : "Mme Maïga Aminata Fofana la Pantha, nous ne t'oublierons jamais".
Après avoir fait observer une minute de silence en la mémoire de l'ancienne internationale, Modibo Traoré dira que la Maison des jeunes est toujours attristée par le décès de la Pantha qui était bien connue des habitués du site d'entraînement local. L'E. N. U16 filles championne d'Afrique s'entraînait également sur ce même terrain, indiquera le directeur de la Maison des jeunes. "La disparition de la Pantha laisse un grand vide pour nous, car lorsqu'un être cher vous manque tout est dépeuplé", renchérira le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang avant d'exprimer sa gratitude à la Maison des jeunes, "fief de l'E. N. U16".
Après ces allocutions, place fut faite aux finales. En garçons le Centre de référence de Bamako (CRB) était opposé à l'équipe de Faso Kanu, tandis que la finale féminine mettait aux prises Faso Kanu et le Djoliba. Drivés par l'ancien international Boubacar Kanouté "Soul", les pensionnaires de la Commune VI domineront les débats de bout en bout, s'imposant par le score sans appel de 21-9. À l'instar de Faso Kanu, le Djoliba n'a pas non fait de détail face à son adversaire surclassé 25-9. Initialement prévue vendredi, cette rencontre avait été reportée à dimanche pour cause de pluie. Et lors de cette première manche, Faso Kanu menait à la mi-temps 20-12 face aux Rouges. C'est dire que le report de la finale n'a pas porté chance aux Centristes.

S. BADIAGA
LES CEC FONT CAUSE COMMUNE

Le tournoi des Centres d'écoute communautaire (CEC) a connu son épilogue samedi dernier avec le sacre du CEC de Niamakoro qui a dominé l'équipe de Bakaribougou Zone industrielle 24-10. Au total, 8 centres d'écoute de la capitale (Bakaribougou Zone industrielle, Banconi, Doumazana, Sikoro, Sébénikoro, Yirimadio, Sabalibougou et Niamakoro) avaient participé à cette compétition organisée par les CEC en partenariat avec Right to play, Enda tiers monde Mali et BIT.
Les centres d'écoute communautaire, faut-il le rappeler, sont des centres informels qui ont pour but entre autres de donner des cours de rattrapage aux enfants déscolarisés et non scolarisés, d'alphabétiser les aides ménagères, d'informer, former et sensibiliser les couches les plus vulnérables, plaider en faveur des droits des enfants de la rue et des orphelins. Dans son allocution, le directeur du CEC de Bakaribougou Zone industrielle a salué l'organisation de la compétition, affirmant que le sport et le jeu sont de puissants moyens de promotion de la paix, de la tolérance et de la compréhension. Toutefois, ajoutera Moro Sidibé les CEC font face aujourd'hui à deux difficultés majeures : le manque de budget de fonctionnement et le départ massif des animateurs qui acceptent mal le statut de bénévolat.

S. B.