23 décembre 2008

En marge de la coupe d’Afrique des clubs champions : Garder le contact avec l’Afrique

Premier enseignement : les clubs tunisiens ont besoin d’affronter régulièrement les clubs africains

Il a manqué peu de chose à l’ESS pour détrôner Primero Agosto. sur l’ensemble de la finale, les Etoilés n’ont pas été loin des angolais. Ils ont pu revenir à maintes reprises, mais le problème, c’est qu’ils étaient incapables de jouer sur le même rythme et durant un match qui a basculé dans le de 4e quart-temps.
Au moment où l’ESS a anéanti l’ecart de 10 points avec son adversaire, il lui a manqué sûrement le souffle et surtout la lucidité pour continuer sur sa lancée. Les angolais, sans être impressionnants, l’ont compris : ils ont imposé leur pression jusqu’au bout en démarquant à chaque fois Joao, un tireur de 3 points impitoyable. En même temps, Gomez, peu en forme au niveau efficacité sous le panier, a joué un rôle déterminant dans les rebonds offensifs. Il était à chaque fois là pour arracher la balle d’entre les mains des joueurs étoilés et premettre à Primero Agosto de reprendre la possession de la balle. Ce qui a manqué à l’ESS, c’etait aussi un peu de sérénité à l’approche du panier et certainement l’inspiration pour tuer le match quand il le fallait.

Rien ne vaut
la compétition

Parcours très honorable de l’ESS lors de cette coupe d’Afrique. Cette seconde place n’est pas une contre-performance. Au contraire : Maoua et ses coéquipiers ont montré des progrès évidents notamment sur le plan défensif. Ben Romdhane, Mouhli et surtout Braâ ont confirmé aux côtés de Jammar qu’ils étaient des joueurs de métier. Pour le SN, le rendement était au-dessus de la moyenne mais l’on attendait mieux du champion de Tunisie. La 4e place n’est pas une mauvaise affaire. SN et ESS ne doivent pas s’arrêter là. La coupe d’Afrique est une bonne opportunité pour ces deux clubs afin de gagner en capacité de compétition. ce qui a fait mal à nos clubs et à notre basket c’est l’absence prolongée sur la scène africaine. Le fait de retrouver l’Afrique est déjà une satisfaction. Il ne faut surtout pas couper les ponts sous peine de rester toujours dans l’anonymat.
R.E.H.