24 mai 2008

SENEGAL : LETHARGIE - Banc des Lions du basket : Le vide s'éternise

A quelques heures du tournoi Gaïndé Classic (prévu du 27 au 29 mai à Dakar et Thiès) et du tournoi de Bamako (prévu du 29 mai au 2 juin), l'Equipe nationale masculine cherche toujours un staff technique, et la liste des joueurs est encore indisponible.

Le mal est plus profond qu'il ne le paraît. L'échec de Luanda a cassé le moral des coaches et dirigeants. L'Equipe nationale masculine, invitée à participer au tournoi Gaïndé Classic, qui démarre le 27 mai prochain, lorgne toujours sur son banc où le vide a fini de hanter les lieux. Car, outre l'adjoint Parfait Adjivon, le staff technique demeure introuvable. Le dernier pressenti, Bassirou Badji, pour collaborer avec le coach du Duc, est indisponible. L'ancien entraîneur de l'Asfa aurait des ennuis de santé d'après le Directeur technique national, toujours à la quête d'une perle rare. Ousseynou Ndiaga Diop, se donne encore le temps malgré l'urgence de l'heure. Cette sélection, dont la liste également tarde à être publiée, devrait prendre part au tournoi de Bamako, prévu du 29 mai au 2 juin prochain, au Mali. Pourtant, «ces compétitions permettent de jeter les bases de reconstitution d'une équipe masculine», se persuade le Dtn. Mais, le paradoxe a fini de s'installer dans le monde de la balle orange, où frustration et incompréhension habitent les férus de basket. Les propos des différents protagonistes, qui tournent autour de cette question, font froid dans le dos. En effet, le Manager général, Amadou Gallo Fall, souffle : «Je ne suis pas encore prêt à me jeter dans une autre aventure comme dans le passé.» Alioune Badara Diagne, le président de la Fédération sénégalaise de basket (Fsbb) renchérit : «Il n'est plus question de retomber dans une autre affaire Sam Vincent.» Le coach américain avait déserté Luanda, lors des derniers Championnats d'Afrique de basket en août 2007, où le Sénégal avait fini sur sa plus mauvaise place (9 sur 16) au classement général du basket africain.
Dix mois déjà que le banc est sans patron. Une léthargie qui est imputée au changement de ministre. La balle orange se défausse sur les mouvements notés du côté de la rue Carnot. «Le départ de l'ancien ministre de tutelle (Issa Mbaye Samb) a plombé les ailes de la fédé.» L'ex-patron de la rue Carnot avait assigné au basket d'engager ses équipes dans les compétitions de jeunes, tout en faisant miroiter à la balle orange le projet de retour de Abdourahmane Ndiaye «Adidas».
Alioune Badara Diagne, qui ne se sent nullement ébranlé par l'ambigüité du coaching chez les Lions, avoue : «Les questions d'entraîneurs sont hypersensibles. Il y a trois options qui s'offrent à nous, mais toutes les solutions réclament des moyens et la Fédération en est dépourvue.» Seulement, le no man's land du banc masculin a fini de rendre pessimiste les plus optimistes. D'autant que le Dtn persiste dans ses certitudes. «Cela tardera autant de fois que nécessaire.»

«GAINDE CLASSIC», PROMOUVOIR LA DESTINATION SENEGAL Pour revenir à l'idée du tournoi, il faut noter que «Gaïndé Classic» (Gc) a la mission de vendre la destination du Sénégal de la balle orange. Ce challenge, qui est piloté par la fondation Seeds-Academy en collaboration avec la Fédération sénégalaise de basket, a pour vocation de mettre en place un programme international dans le calendrier national. Pour sa première édition, Gc a mobilisé deux équipes universitaires américaines, le Smu Mustangs de Dallas et Athlétics In Action de l'Ohio. Ces équipes seront opposées aux Espoirs. Quand les formations de Seed Academy, l'Université de Thiès et le Cneps se chargeront de jouer les levées de rideau. Les compétitions se déroulent entre Dakar et Thiès.
Défini comme un réceptacle pour attirer l'élite, «Gaindé Classic» est une opportunité pour le Sénégal. «Si l'événement se pérennise cela va résoudre beaucoup de problèmes, notamment en période de préparations des Lions», se convainc Ndongo Ndiaye, l'international sénégalais qui ajoute : «Nous voulons que les équipes viennent chez nous et jouent des tournoi comme ce fut le cas à Bornéo (Italie).» Cette opportunité pour le basket sénégalais passe nécessairement par une bonne organisation et des équipes performantes. «C'est dans la durée qu'on peut apprécier l'utilité de ce projet. Nous sommes directement impliqués et nous ferons tout pour que cela réussisse.» Mais l'urgence est sur le banc

Cette sélection, dont la liste également tarde à être publiée, devrait prendre part au tournoi de Bamako, prévu du 29 mai au 2 juin prochain, au Mali. Pourtant, «ces compétitions permettent de jeter les bases de reconstitution d'une équipe masculine», se persuade le Dtn. Mais, le paradoxe a fini de s'installer dans le monde de la balle orange, où frustration et incompréhension habitent les férus de basket. Les propos des différents protagonistes, qui tournent autour de cette question, font froid dans le dos. En effet, le Manager général, Amadou Gallo Fall, souffle : «Je ne suis pas encore prêt à me jeter dans une autre aventure comme dans le passé.» Alioune Badara Diagne, le président de la Fédération sénégalaise de basket (Fsbb) renchérit : «Il n'est plus question de retomber dans une autre affaire Sam Vincent.» Le coach américain avait déserté Luanda, lors des derniers Championnats d'Afrique de basket en août 2007, où le Sénégal avait fini sur sa plus mauvaise place (9 sur 16) au classement général du basket africain.
Dix mois déjà que le banc est sans patron. Une léthargie qui est imputée au changement de ministre. La balle orange se défausse sur les mouvements notés du côté de la rue Carnot. «Le départ de l'ancien ministre de tutelle (Issa Mbaye Samb) a plombé les ailes de la fédé.» L'ex-patron de la rue Carnot avait assigné au basket d'engager ses équipes dans les compétitions de jeunes, tout en faisant miroiter à la balle orange le projet de retour de Abdourahmane Ndiaye «Adidas».
Alioune Badara Diagne, qui ne se sent nullement ébranlé par l'ambigüité du coaching chez les Lions, avoue : «Les questions d'entraîneurs sont hypersensibles. Il y a trois options qui s'offrent à nous, mais toutes les solutions réclament des moyens et la Fédération en est dépourvue.» Seulement, le no man's land du banc masculin a fini de rendre pessimiste les plus optimistes. D'autant que le Dtn persiste dans ses certitudes. «Cela tardera autant de fois que nécessaire.»

«GAINDE CLASSIC», PROMOUVOIR LA DESTINATION SENEGAL Pour revenir à l'idée du tournoi, il faut noter que «Gaïndé Classic» (Gc) a la mission de vendre la destination du Sénégal de la balle orange. Ce challenge, qui est piloté par la fondation Seeds-Academy en collaboration avec la Fédération sénégalaise de basket, a pour vocation de mettre en place un programme international dans le calendrier national. Pour sa première édition, Gc a mobilisé deux équipes universitaires américaines, le Smu Mustangs de Dallas et Athlétics In Action de l'Ohio. Ces équipes seront opposées aux Espoirs. Quand les formations de Seed Academy, l'Université de Thiès et le Cneps se chargeront de jouer les levées de rideau. Les compétitions se déroulent entre Dakar et Thiès.
Défini comme un réceptacle pour attirer l'élite, «Gaindé Classic» est une opportunité pour le Sénégal. «Si l'événement se pérennise cela va résoudre beaucoup de problèmes, notamment en période de préparations des Lions», se convainc Ndongo Ndiaye, l'international sénégalais qui ajoute : «Nous voulons que les équipes viennent chez nous et jouent des tournoi comme ce fut le cas à Bornéo (Italie).» Cette opportunité pour le basket sénégalais passe nécessairement par une bonne organisation et des équipes performantes. «C'est dans la durée qu'on peut apprécier l'utilité de ce projet. Nous sommes directement impliqués et nous ferons tout pour que cela réussisse.» Mais l'urgence est sur le banc