31 mars 2008

MAROC : La belle revanche du W.A.C

L’exploit pour le C.M.C
Décidément le championnat 2007-2008 n’a pas fini de nous surprendre. Et ce sont les municipaux Casablancais du coach Rachid Yatribi qui paraphent la grande surprise de cette avant dernière journée du championnat, en décrochant une victoire inattendue aux dépends de l’ASS, l’une des favories de l’édition. Conséquence de cette victoire, les municipaux gardent l’espoir pour éviter la descente automatique, alors que la défaite semble semer le doute dans l’esprit de l’entourage des slaouis.

De son coté, le WAC par sa victoire contre le Raja, prend non seulement sa revanche sur son voisin qui l’avait éliminé de la Coupe du Trône, aussi, il met fin à une série de trois défaites. Donc si on exclu l’IRT qui, à coup sûr, va terminer à la première place, et la MET condamnée pour la division « B », pour le reste, la dernière journée sera déterminante aussi bien dans le haut comme dans le bas du tableau .

Quand l’arbitre passe outre de ses attributions

Si lors de la demi-finale retour entre le MAS et l’ASS, la partie a débuté avec plus de vingt minutes de retard. Samedi, la seconde mi-temps du derby casablancais, entre, le Wydad et le Raja, débute avec un retard de 25 minutes, non pas à cause de la présence des journalistes sur les bords de l’aire du jeu, mais parce que l’un des trois arbitres, Karim Safir, a refusé de reprendre le jeu, pour cause, Melle Talabi Zineb, officielle de la feuille de marque, on doit la changer, au grand étonnement du commissaire de la rencontre M.Cherkaoui, tout comme les deux autres arbitres, qui n’ont rien compris à l’attitude prise par leur collègue . Devant l’obstination de Karim, les autres officielles menacent à leur tour de ne pas continuer la partie. Il a fallu l’intervention du président de la ligue de la Chaouia M.Ramzi Berrada, aussi celle de M. Zaoui Abdfelhak membre de la fédéral, pour voir enfin, la partie reprendre ses droits. Alors pourquoi tout ce cirque de la part de l’arbitre, alors qu’au sein de la table des officielles, il y a une personne, on appelle « le commissaire technique », et c’est à lui que revient le contrôle des personnes qui l’entoure. Sur le plan basket, le public présent à la salle du WAC, s’est vu gratifier d’une partie de très bonne facture, avec des joueurs, il faut l’avouer, que malgré la rivalité qui anime les deux camps, on fait preuve d’un fair-play exemplaire. Le WAC sous la conduite de son meneur Michael 18pts, et Boustout 17 pts, a pris une belle revanche sur son voisin, et se positionne à nouveau dans le groupe de tête.

Le courage n’a pas suffi

Dans sa course engagée pour fuir la descente automatique à la division « B », face aux joueurs du MAS,ceux du TSC jouaient une carte très importante . Conscients donc de la tâche qui les attend, les joueurs du coach M’Jahed vont débuter la partie tambour battant, 9-0, puis 13-2. On pensait alors que les Casablancais maîtrisaient leur sujet, mais c’est mal connaître les Fassis , qui allaient laisser passer l’orage, pour reprendre petit à petit le contrôle de la partie, profitant surtout du relâchement de la phalange du TSC dans le dernier quart de temps. Si la victoire permet au MAS d’occuper seule la seconde place, la défaite n’arrange guère les affaires du TSC, une équipe qui nous a habitué à mieux dans le concert national.

Une défaite insignifiante

On sait que le basket échappe indiscutablement à toutes les formes de logique, mais pas au point de voir une équipe qui brigue la première place du podium dans le championnat, se faire laminer par une équipe qui se trouve à un pas de la seconde division. Si durant l’échauffement, tu demande à quelqu’un de miser un dirham sur les chances du CMC, il te dira non. Mais il a fallu pas moins de cinq minutes après le début de la partie, pour se fixer sur le sort de la partie. Sur l’aire du jeu, on a vu une équipe du CMC qui se bat corps et âme pour glaner le point de l’espoir, et une équipe de l’ASS toujours sous le choc de son élimination en Coupe du Trône. Les municipaux d’après leur entourage ont livré leur meilleur match de la saison, par contre les slaouis ont peut-être livré leur plus mauvais match. Voilà une défaite qui risque de faire des vagues autour de la cité des cires.

En toute logique

A Rabat comme à Tanger, les équipes du FUS et de l’IRT n’ont pas fait les choses à moitié respectivement face à la Maison d’Enfants de Tan-Tan et le KAC.