28 juin 2007

TUNISIE : Le CSS rate le sacre

Le CSS rate le sacre



Eloigné des compétitions arabes depuis 2001, le CSS a raté le coche aux XIVèmes, championnats arabes des clubs champions qui se sont déroulés à Rabat.
Après un parcours sans faute au premier tour, les Sfaxiennes ont éliminé le club organisateur, les FAR, en demi-finale pour rencontrer le tenant en finale.

Duel équilibré
Face à l’Intranik, le CSS disposait d’un ascendant moral grâce à son succès au premier tour face au même adversaire (68-62), un ascendant qui explique le bon démarrage des Sfaxiennes mais sans pouvoir se détacher de l’adversaire qui ripostait aux manœuvres sfaxiennes par l’excellente Chada Nasr et les pivots Amanda et Emna. La rencontre était très équilibrée à l’image de la parité à la mi-temps (33-33).

Fragilité mentale
En seconde mi-temps, les Sfaxiennes manquaient d’application défensive et oublièrent de jouer à l’intérieur malgré les consignes du coach qui fut trahi par la méforme de plusieurs joueuses clés dans ce match.
Toutefois, il ne faut pas oublier le pressing du Salwa Mnasria qui a su remonter la pente quand le CSS était dominé (50-58); (52-61).
Et quand Khriji signa un joli 3 points salvateur, le CSS rata lamentablement son titre suite à un tir anodin d’Emma (43 ans) à 13 secondes de la fin.
Les filles ont paniqué au moment décisif et le coach Ryadh Ben Abdallah explique:«Les joueuses ne sont pas habituées à ce genre de confrontations à cause du niveau du championnat qui laisse à désirer mais elles n’ont pas démérité face à une équipe expérimentée renforcée par des Américaines...».
La défaite était amère mais pas catastrophique pour le CSS qui domine la compétition locale depuis 2001, et qui était victime de l’absence de la concurrence. Par ailleurs, le coach Ben Abdallah analyse cette deuxième place «je crois que le résultat était positif avec un basket bien réfléchi et une prestation rassurante. Certes, il y a des regrets pour ce titre perdu qui était à la portée mais on a gagné une équipe compétitive. L’impact serait grand pour le cinq national dont les joueuses internationales du CSS ont appris en maturité tactique et en expérience».
Ainsi, le CSS a remporté la médaille d’argent mais a gagné une équipe sympathique capable de relever les défis malgré le niveau quelconque du championnat local.
Un dernier mot pour les dirigeants, staff et joueuses concernant la nécessité de l’Union sacrée pour réussir et éviter les règlements de comptes car le CSS mérite mieux.

AB.H.